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SIDO 2022 : 7 points à retenir

A Lyon, le Sido 2022 a mis l'accent sur les défis communs de la transformation digitale et de la transition écologique. L'innovation technologique doit être mise au service des usages concrets des métiers, que ce soit dans le secteur de la fabrication industrielle, de la logistique, de la construction ou de la santé. C'est le leitmotiv du Sido, salon B2B qui fête ses 8 ans à Lyon cette année. Le grand défi de notre époque, la transition écologique, y est également à l'honneur.

1- La prise de conscience écologique doit être à la fois collective et individuelle

Sécheresse, canicule, incendies, etc... Cet été, de nombreux phénomènes sont venus nous rappeler que le réchauffement climatique n'est plus une question de "peut-être". Souvent, cette pensée nous vient à l'esprit : "pourquoi faire des efforts alors qu'untel ou untel n'en fait pas ?". Comment faire en sorte que tout le monde agisse de manière coordonnée face au réchauffement climatique ?

Aujourd'hui nous pouvons tous agir de façon individuelle pour réduire notre empreinte carbone. Cependant, sans efforts venant des "grands pollueurs", la population manquera de motivation pour changer ses habitudes de consommation.

2- D'après le GIEC, nous ne prenons actuellement pas une bonne direction en termes de transition énergétique et écologique

Ce n'est pas nouveau, les efforts de transition énergétique sont trop faibles par rapport aux estimations de réchauffement de la planète émises par le GIEC. La moitié de la population mondiale vit aujourd'hui dans un contexte très vulnérable au changement climatique. Si les efforts qui sont faits ne sont pas à la hauteur, nous pourrions vivre une crise géopolitique sans précédent dans le monde. 

3- On a du mal actuellement à calculer l'impact du numérique

Aujourd'hui, la transition énergétique passe énormément par le numérique. Toutes nos méthodes de calcul de l'empreinte écologique, nos innovations, nos moyens de communication ont un impact certain sur l'environnement mais nous ne savons pas le mesurer avec précision. Il est impératif d'apprendre à le calculer de manière efficiente pour définir rapidement les solutions ayant un impact positif sur l'environnement.

4- La transition ne doit pas être que numérique, il faut qu'elle s'adapte aux usages

"Ce n’est pas parce qu’on a le meilleur robot du monde que les opérateurs voudront l’utiliser". Une transition réussie est une transition inclusive qui prend toute la population en compte. La fracture numérique de nos aînés nous le montre bien, sans accompagnement au changement, nous laissons  une partie de la population sans outils pour accompagner leur transition écologique. 

5- La sécurisation numérique des villes intelligentes doit être un enjeu actuel, au regard de l’ordre mondial.

Le numérique est partout dans les villes. On l'a vu récemment avec le hacking de certains hopitaux, sans système de sécurité efficient, des problèmes importants peuvent survenir. Si à l'avenir nous sommes conduits à construire des villes où toute action émet des données, il faut que ces données soient sécurisées, anonymes et qu'une autorité la régule afin d'éviter les dérives. 

6- Il n'y a pas de resistance au changement, mais du changement mal accompagné

Il ne faut pas adapter l'humain à la technologie, mais créer la technologie pour l'humain. 

7- Nous avons de plus en plus d’objets connectées et leur impact sur les Gaz à effet de serre est important

Doit-on se diriger vers une société tournée autour des Low-Techs, doit-on faire des efforts plus importants en termes de recyclage et de durée de vie de nos appareils ? L'exemple flagrant est le smartphone, en France, on change de smartphone trop souvent par rapport à sa durée de vie potentielle.


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